Rédigé par Délire Débile et publié depuis
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J'étais tranquillement en train de zapper les radios sur ma chaîne Hi-fi quand je suis tombé sur une de ces émissions où les jeunes s'épanchent en relatant leurs déboires divers et variés, parfois
existentiels mais le plus souvent sentimentaux, parlant allègrement et alternativement de leur vagin, de leur bite, ou des deux à la fois (on arrête pas le progrès).
Je m'arrêtai, fasciné...
A l'autre bout du fil (et accessoirement, à l'antenne), une jeune fille déplorait :
"Je ne sais pas comment le dire à mon copain, ça me gêne... mais... mais... et bien voilà, c'est un gros Teubé !"
Dans mon esprit, essayant de décrypter le sens de la locution "Gros Teubé", je développais le raisonnement suivant :
"Alors... Teubé ? La Teub c'est la bite en Verlan, donc gros Teubé... cette jeune personne veut-elle nous signifier par là que son petit ami est pourvu d'un appareil génital généreusement
dimensionné ?"
Et moi, de poursuivre mentalement en concluant :
"Mais, alors, de quoi se plaint-elle ?"
La suite de l'émission radiophonique me révéla l'étendue de mon erreur.
Pas "Gros Teubé", la jeune fille entendait en fait "personne d'une grande bêtise".
Son petit ami était simplement très bête.
Mon Dieu !
Je décidai d'apprendre de ce pas le "parler jeune".
Confondre la bite et la bêtise ? Deux choses aussi dissemblables ! Cela pourrait s'avérer fort inconvenant lors d'une soirée de gala...